La première année d'architecture
consiste essentiellement à nous apporter de solides bases de dessin. Les
exercices de représentation qu'ils traitent d'urbanisme, ou de construction
m'ont apporté une certaine aisance. Que ce soit à l'encre, au crayon papier, en
noir et blanc, ou en couleur, les apports graphiques sont évidents.
Il est important de souligner que la
représentation graphique n'est qu'une vision déformée du projet fini, si
précise soit elle. Elle permet de fixer une idée en deux ou trois dimensions
d'une architecture. La question de l'échelle est une donnée fondamentale qui
indique les dimensions du sujet.
Plans, coupes, et façades sont les
trois mamelles de l'image architecturale, d'autres angles de représentation
tels que les perspectives, et les axonométries nous permettent de mieux
appréhender un projet. La tendance actuelle est d'offrir des images éclatées,
qui présentent un maximum de renseignements ainsi que les relations et
imbrications des différentes parties d'un objet à construire.
La maquette est encore un autre
moyen de présenter un projet. Elle utilise toutes les informations qu'apportent
le plan, les coupes, et les façades, pour les modeler en trois dimensions.
L'échelle est une fois encore une limite, car il faut choisir jusqu'à quel
niveau de détail on peut représenter une architecture.
HABITAT EN BANDE
Sujet : A la suite d’une
étude de référence (projet non-construit Roq et Rob de Le Corbusier ), il
fallait proposer une typologie d’habitat en bande.
L’intégration sur le terrain s’est
faite avec le souci principal de minimiser l’intervention d’engins de
terrassement. C’était également l'occasion d’offrir un espace commun qui est
incarné par la restauration du jardin à la française attenant au château.
Les circulations automobiles se
trouvent en dessous du niveau de la terrasse du château et les parkings sont
enterrés. Les piétons possèdent une multitude de cheminements pour accéder aux
habitations ou aux divers espaces verts à leur disposition.
Les principes conservés sont issus
du parti structurel et organisationnel. A savoir, le poteau-poutre qui assure
la stabilité de l’édifice. Le Modulor est conservé, respecté mais son
utilisation diffère. La trame dessinée ouvre une circulation centrale, qui
permet une vue traversante, et ce tant à l’échelle du bâti que du lotissement.
Les sanitaires sont regroupés pour simplifier les réseaux humides et
rationaliser l’agencement interne des logements.
UNE STRUCTURE POUR UN HALL D'EXPOSITION
Sujet : L’objectif est
d’aborder le thème de la structure de manière simple et explicite. Le pavillon
d’exposition sera le support de manifestations de communication en rapport avec
les activités de l’école d’architecture.
La base structurelle est constituée d’une toiture
« champignon », l’agencement et la combinaison de cet élément
constructif couvrent l’ensemble de l’espace d’exposition. Le pavillon Japonais
de Tadao Ando à l’exposition universelle de Séville utilise le même principe
constructif. L’encorbellement des différentes strates, permet depuis le poteau
de développer une surface importante.
L’écoulement des eaux pluviales s’effectue à l’intérieur
des poteaux, qui supportent les éléments de couverture, par un souci de
discrétion.
Les murs de brique constituent le support principal des
expositions. L’entrée est signalée par un traitement de la structure qui se
délite peu à peu pour rendre intelligible l’évolution du principe constructif.
Un léger espace entre chaque module de toiture dessine
une ouverture en croix. Cet interstice se prolonge jusqu’au sol. Ce système
d’éclairage est accompagné par une bande en partie haute des murs, et se
déroule sur la périphérie du pavillon.